Se préparer à un entretien
Si les postulants à un emploi sont généralement habitués à l’épineuse question de décrire leurs qualités et leurs défauts, ils pourraient être déstabilisés par celle sur l’emploi idéal. Si certaines personnes ont la chance de trouver l’annonce d’emploi qui répond exactement à ce qu’elles attendent en termes de carrière professionnelle, pour d’autres, travailler, parfois, est le seul moyen de payer les factures.
Il ne faut donc pas s’étonner que 30% des français trouvent leur travail vide de sens, mais aussi que beaucoup, après la période de réflexion offerte par les confinements, aient décidé d’opérer un virage à 360° parfois, en optant pour une reconversion professionnelle. La quête de sens, dans le travail, est importante. Pourtant, devant un employeur, en fonction du travail, cette réponse peut ne pas satisfaire. Faut-il être honnête, quitte à dépeindre un emploi qui ne ressemble pas du tout à celui pour lequel on postule ?
Faut-il aménager sa réponse pour « entrer dans le moule » du monde du travail ? Cela, c’est à chaque personne d’en décider, en fonction de sa situation. Pourtant, pour augmenter ses chances de décrocher l’emploi, voici quelques éléments de réponse. Avant de partir en entretien d’embauche, quel que soit le travail, il est nécessaire de faire un travail sur vous-même et de vous demander ce qui vous motive, dans le fait de travailler à un poste donné : l’envie d’apprendre, une bonne ambiance, les challenges, le salaire, les responsabilités, l’imprévu, une certaine dose de stress…
Pour bon nombre de français, un bon travail est un poste dans lequel ils vont pouvoir montrer leurs compétences dans un domaine qu’ils apprécient à titre personnel, sans que cela les fasse renoncer à leurs valeurs. Si en plus, l’atmosphère et les conditions de travail sont bonnes, c’est le combiné gagnant.
Comment répondre à la question du job parfait ?
Pourquoi le chef d’entreprise ; ou le DRH qu’il a missionné pour recruter ses futurs collaborateurs ; demande cela : est-ce une question piège ? C’est plutôt un moyen de se rassurer sur l’adéquation poste/candidat, qui prime bien entendu. Pour autant, le monde du travail est en pleine mue et les entreprises comprennent de plus en plus que les compétences et la formation initiale ne sont et ne font pas tout.
Alors que depuis quelques années, déceler les soft skills fait intimement partie du processus de recrutement, il faut maintenant aller plus loin. Les employeurs doivent prendre en compte le savoir-être et la personnalité de la personne qui se trouve devant eux. A-t-elle l’ambition de gravir les échelons au sein de l’entreprise, et comment la persuader de ne pas aller proposer ses services ailleurs, sont autant de questions également que les employeurs se posent.
Car aujourd’hui, c’est une véritable opération de séduction que doivent opérer certains employeurs pour recruter leurs futurs collaborateurs et leur offrir un environnement professionnel qui répond à leurs attentes et leurs ambitions. Les ambitions, d’ailleurs, il ne faut pas les taire. Mieux vaut être clair dès le départ pour ne pas être cantonné pendant des années à des tâches fades, alors que l’on rêve de se voir confier de gros dossiers, de monter de grade, d’être force de proposition.
Attention toutefois à ce que votre interlocuteur ne puisse pas se sentir menacé par vos propos et penser que vous souhaitez, d’ici quelques mois, prendre sa place. Pour parler de votre travail idéal, n’hésitez pas à utiliser une anecdote dans vos expériences passées ou même dans le cadre de votre vie privée ou en formation qui a été un élément déclencheur.
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Story-telling
Ce que l’on appelle le story-telling plait de plus en plus aux employeurs, car sous ses apparences de fable, cette histoire montre un cheminement qui vous amène à vous tenir, là, devant lui. Cette maturation peut le rassurer et le convaincre que vous êtes fait pour ce travail.
