Comment fonctionne une banque privée ?
Les banques privées demandent un certain encours ; c’est-à-dire une certaine somme d’argent en épargne. Par exemple chez Milleis Banque, anciennement banque Barclays, l’encours demandé pour pouvoir être client est de 100 000 euros minimum. Certaines banques privées (la plupart d’ailleurs) demandent un ticket d’entrée plus important.
Le but, ici, en demandant un encours moins important, est de rendre la banque privée plus accessible, même si bien sûr, cela ne correspond pas aux besoins et aux possibilités de tous les français. Les clients qui font le choix de se rendre dans une banque privée sont des personnes qui ont un certain niveau de patrimoine. Leur but est le faire croitre ou encore de le préserver dans les meilleures conditions ; sachant qu’elles peuvent faire face à des problématiques complexes en termes de transmission notamment.
Il peut être alors compliqué ; comme nous sommes habitués désormais à le faire ; de tout gérer via une application pour smartphone ou même derrière son écran d’ordinateur. Un conseiller, généralement dédié, propose alors un accompagnement totalement personnalisé pour tenter de répondre à ces problématiques, avec des conseils d’investissements.
En fonction de ce que veut faire le client, la banque peut l’orienter vers un conseiller spécialisé en bourse, par exemple qui examine sa situation et voit si l’investissement est opportun et comment il peut être mis en œuvre. Certaines banques privées peuvent fusionner ou être rachetées par d’autres, afin de gagner en expertise à différents niveaux, augmenter le niveau d’encours ou même le nombre de clients.
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Lutter contre l’inflation : les préconisations des banques privées
Comme les autres banques, les banques privées, en ce moment, font face à une double problématique : les taux immobiliers ont connu une hausse très forte en l’espace de 5 mois. A cela s’ajoute une inflation comme on n’en avait pas vue depuis 40 ans.
Cela signifie que pour beaucoup de clients, il ne s’agit plus, en termes d’épargne, au pire de ne pas gagner de l’argent sur de tels produits, mais de ne pas en perdre ; ce qui semble pourtant inévitable au regard d’une situation qui pourrait perdurer.
Il est donc impératif de pouvoir se diversifier, au niveau de l’épargne, afin de mutualiser les risques. Même si l’immobilier est un investissement plus sûr et permet de réduire ce risque, il peut être intéressant d’aller du côté de la Bourse (actions, obligations…).
Ce type d’instruments est plus risqué et donc plus rentable. Pour diminuer le niveau de risque, l’accompagnement par des conseillers très expérimentés s’avère alors indispensable ; grâce à une gestion pilotée, parfois.
Est-ce à dire que cette solution n’est envisageable que pour les personnes aisées ? Non bien sûr, car ce type d’investissement peut se retrouver à moindre niveau dans les contrats d’assurance vie multi supports, avec un mix de fonds euros et d’instruments ayant une plus forte volatilité, soit le meilleur des deux mondes, pour un taux de rendement qui peut se révéler intéressant, au contraire d’un simple Livret A ; même revalorisé….