Le premier confinement de mars a été très dur pour les entreprises. Certaines, d’ailleurs ont dû mettre la clé sous la porte. La crise du Covid-19 n’étant a priori pas faite pour s’arrêter tout de suite, le gouvernement tente d’autres restrictions. Toutes ont un impact sur la santé économique des structures. Les banques ont décidé de réagir.
Les banques au secours des entreprises grâce au report de crédit
Un report des mensualités de crédit, voilà ce qu’ont mis (à nouveau) en place les établissements bancaires français, pour aider les entreprises qui sont prises à la gorge. Le dispositif, déjà déployé en mars dernier, par toutes les banques avait permis de sauver certaines entités. Après un deuxième confinement et maintenant le couvre-feu imposé à tous ; y compris les entreprises ; à partir de 18 heures sont autant de coups durs.
Un moratoire a donc été décidé pour les crédits en cours, même si la durée du report des mensualités n’a pas été évoquée pour l’heure. Bien entendu, la FBF (Fédération Bancaire Française) précise qu’il s’agit d’un cas par cas. Cela ne concernera que les secteurs les plus impactés, lors du premier confinement et que le déconfinement avait tout juste permis de sortir la tête de l’eau.
Un report au cas par cas
Chaque entrepreneur ; s’il est concerné par de gros problèmes de trésorerie, par exemple ; doit contacter son conseiller bancaire professionnel pour trouver une solution. Son dossier sera alors étudié et l’établissement établira s’il y a possibilité de le faire bénéficier de ce dispositif. Le but des banques est bien entendu de tenter de maintenir la vie économique française, à l’heure où l’idée d’un reconfinement complet n’est pas encore totalement écartée, pour tenter d’endiguer le Covid-19 et ses différents variants.
Cette solution, que le gouvernement tente, par tous les moyens d’éviter au regard de ce que cela a provoqué au niveau économique, au printemps dernier, parait pourtant inéluctable. Surtout lorsque l’on regarde les derniers chiffres de l’évolution de la maladie en France. Il ne reste à « espérer » que le nombre de malades et des morts soient la résultante de la période des fêtes de fin d’année, et que le couvre-feu permette d’équilibrer la balance.