Les différences de garanties pour les résidences secondaires
Même si cela ne relève pas de l’obligation, un propriétaire a souvent à cœur de souscrire une assurance habitation pour sa ou ses logements. Cela lui permettra d’être remboursé en totalité ou partiellement si un sinistre survient (dégât des eaux, incendie, cambriolage…).
Pourtant, les contrats d’assurance habitation que l’on prend pour une maison de vacances ne sont pas les mêmes au niveau des garanties, d’où l’intérêt de prendre le temps de scruter les différentes clauses de ce document. Les assureurs ont une politique interne différente, d’un cabinet à un autre. La période d’inoccupation ; c’est-à-dire le nombre de jours consécutifs, dans l’année, où le logement est vide ; peut ne pas être la même. C’est un premier point important.
La différence peut être très marquée (30 jours, 45 ou encore 90 jours). Si un sinistre intervient pendant cette période, le propriétaire peut, dans le pire des cas ne pas avoir d’indemnisation. Heureusement, cette clause peut être personnalisée, voire supprimée carrément du contrat, dans certains cas, quand la négociation est possible avec l’assureur.
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Indemnisation du mobilier et des objets précieux
Qui n’a jamais vu dans les magazines de déco, des pages de photos montrant les résidences secondaires de designers ou encore de décorateurs d’intérieur ? Les propriétaires s’amusent en expliquant qu’ils écument les brocantes de villages pour meubler leur maison de vacances.
Tant mieux si le mobilier est peu onéreux et si la télévision n’a pas sa place dans cet espace dédié au repos, car dans les contrats d’assurance des résidences secondaires, le montant des capitaux couverts n’est pas le même que pour une résidence principale. Autre point à regarder, la somme remboursée en cas de vol d’objets précieux. Elle est souvent risible, ce qui impliquera, en effet, de ne laisser aucun objet de valeur, surtout si l’on se rend dans cet appartement ou cette maison que quelques jours dans l’année.
La comparaison des contrats, d’une compagnie à une autre, doit donc être drastique pour trouver les clauses les plus avantageuses, en cas de problèmes, tout en payant les mensualités les plus adaptées.
