« Après une forte reprise depuis les profondeurs de la crise de la pandémie, nous pensons que les actions Rolls-Royce se rapprochent de ce que nous considérons comme leur juste valeur actuelle. Nous avons augmenté notre objectif de cours à 641 pence, ce qui laisse une certaine marge de progression, mais qui est insuffisante pour confirmer l’achat », peut-on lire dans le rapport.
Prévisions de croissance pour 2024-2029
Nos principaux moteurs, précise la banque, sont les prévisions de croissance du bénéfice d’exploitation et la conversion de ce bénéfice en liquidités. Citi prévoit un CAGR (Compound annual growth rate ou taux de croissance composé annuel moyen, ndlr) des bénéfices de 11,4 % sur la période 2024-2029 et une conversion en liquidités culminant à 131 % (avec la libération du fonds de roulement) avant de se stabiliser à 120 %.
« Rolls-Royce se situe dans le bas de la fourchette de croissance des bénéfices de l’industrie, mais, commeSafran et Airbus, se négocie sur des multiples de bénéfices assez élevés », notent encore les analystes qui sont néanmoins « fondamentalement convaincus qu’une conversion de trésorerie plus élevée mérite un multiple de bénéfices plus élevé ».
En 2024, Rolls-Royce a réalisé la deuxième meilleure performance du FTSE 100, avec un rendement de plus de 90 % sur l’année. Le groupe a bénéficié de la reprise du secteur de l’aviation et de l’intérêt croissant pour l’énergie nucléaire, tandis que l’attrait des investisseurs particuliers a contribué à la hausse du cours de l’action. Malgré l’abaissement de la note de Citi, la plupart des analystes continuent d’accorder à Rolls-Royce une note d’achat, dix experts lui accordant une recommandation de surpondération contre un seul de vente, selon le Wall Street Journal.