Qui va toucher 1 000 euros, pourquoi et quelles modalités ?
Il y a quelques jours, nous évoquions la dichotomie entre une relance économique dynamique ; telle que l’a souligné Elisabeth Borne ; avec des patrons qui souhaitent recruter et de l’autre côté des demandeurs d’emploi qui connaissent des freins importants pour retrouver un travail.
Diverses analyses par des professionnels avaient d’ailleurs été faites, pour améliorer le passage en formation qualifiante et accompagner les DELD, jugés très loin de l’emploi. Ces analyses sont-elles parvenues aux oreilles du gouvernement ? Toujours est-il que c’est bien ce public qui pourrait bénéficier d’une prime de 1 000 euros. Quelles sont les conditions ?
Etre en formation qualifiante dans une entreprise, avec promesse d’embauche, dans des métiers qui recrutent, en premier lieu. Quant aux modalités, la Ministre reste prudente et l’octroi de cette aide se fera en deux fois. La première partie de la somme sera débloquée en début de formation et la seconde à la fin. Cela ayant pour but, certainement, d’éviter que les personnes abandonnent, en plein milieu de formation.
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800 millions d’euros alloués pour inciter à revenir vers l’emploi
Pourquoi ce geste du gouvernement ? Pour répondre donc, à plusieurs problématiques. Les secteurs qui recrutent comme les métiers du numérique, de la transition écologique, les métiers du soin peinent à trouver des candidats, alors que la demande est forte. Ce sont en outre des métiers qui font partie du Plan de Relance.
Les freins remontés par les demandeurs d’emploi, pas forcément de longue durée d’ailleurs, évoquent principalement l’aspect financier. Difficile en effet, de se rendre sur un lieu de formation ou dans une entreprise quand on n’a pas de véhicule ou qu’il faut payer des tickets de train ou de métro. Le Gouvernement, avec cette aide, souhaite tendre la main à tous les demandeurs d’emploi, y compris les DELD qui sont plus difficiles à reclasser, car donc loin de l’emploi.
Le Ministre du Travail espère avec cette prime les inciter à retourner vers le monde du travail, sachant qu’à la fin de la formation, c’est un emploi qui est quasiment assuré pour les sortir de la précarité. Au total, ce sont 800 millions d’euros qui vont être alloués dans ce but. En 2021, 40 000 contrats aidés pour les jeunes ont déjà été mis en place, grâce au gouvernement, mais aussi aux entreprises qui ont joué le jeu. La Ministre espère ce même engouement, pour les demandeurs d’emploi et les DELD.