L’assurance ski est-elle obligatoire ?
Au contraire, par exemple, de l’assurance auto qui est légalement obligatoire, quasiment toutes les autres sont optionnelles. Mais dans certaines situations, elles sont fortement recommandées. Il est vrai que quand on a un accident de ski ou quand on en cause un, cela peut occasionner beaucoup de frais médicaux.
Après les confinements, les français se sont rués dehors et à la montagne également. Les professionnels ont constaté une fréquentation en hausse, ce qui était pour eux une bonne nouvelle. Mais cela a eu son revers. Cet afflux de touristes sur les pistes s’est également accompagné d’une hausse de 13% des interventions de services de pistes, sans compter le nombre des blessés qui a lui aussi augmenté de 8% pendant la saison 2021-2022.
Ce pourcentage ne semble pas tellement élevé, mais quand on sait que cela représente 150 000 personnes en plus qui ont présenté des blessures, fractures ou sont entrées en collision brutale avec autrui, cela donne à réfléchir. Cela peut toucher tout aussi bien des adultes que des enfants.
Bien entendu, pour se prémunir contre certains accidents, il sera toujours recommandé de porter un casque ou encore de suivre un entrainement, voire de prendre des leçons d’initiation avec des professeurs de ski. En outre, avant de se lancer à l’assaut des pistes, surtout quand on n’a pas l’habitude de faire une activité sportive, il est conseillé de faire une préparation physique préalable.
Mais rien ne remplace, en cas de problème, la souscription d’une assurance ski. Toutes les stations et les domaines skiables en proposent, dès lors qu’une personne achète un forfait. Mais est-ce vraiment utile de la souscrire ou n’est-ce qu’une perte d’argent ? Il faut surtout vérifier qu’elle n’existe pas ailleurs, pour ne pas faire de doublon.
Etes-vous couvert en cas de problème avec votre MRH ou votre carte bancaire ?
Si des vacances au ski sont prévues, il est important de sortir son contrat de MRH (Multi Risques Habitation) pour savoir si certains risques sont couverts. La présence d’une garantie Responsabilité Civile est déjà parfaite pour couvrir les frais si vous êtes responsable d’un accident qui cause du tort à une tierce personne. Mais cela veut dire que vous n’êtes pas couverts, vous-même, ce dont il faut avoir conscience.
Le mieux est d’avoir une garantie qui, selon les assureurs peut prendre l’appellation de « garantie accident de la vie » ou encore « individuelle accident » ; qui fait ; pour cette dernière ; partie des options à souscrire et ne se trouve donc pas dans la responsabilité civile (contrat de base).
En prenant cette option, le skieur peut espérer un remboursement partiel ou total (selon les contrats), des frais relatifs aux dommages corporels , des frais médicaux et d’hospitalisation, des soins en cas d’accident, mais aussi des conséquences plus durables que peut avoir un accident de ski, après le retour à la maison.
Cela peut prendre la forme d’une aide familiale pour aider à effectuer les gestes du quotidien, des indemnités invalidité ou décès malheureusement, si l’accident a été mortel pour l’un ou l’autre des personnes concernées par ledit contrat.
Là encore, prudence, car si ces garanties existent bien sur certains contrats, il peut y avoir des exclusions de garantie dont les sports d’hiver peuvent faire partie. Cela signifie qu’en cas de chute, de fracture, d’évacuation vers un hôpital, si les sports d’hiver ne sont pas pris en charge, tous les frais seront pour la personne blessée, sans espoir de remboursement.
En cas d’accident, si la personne n’a pas d’assurance, la commune sur laquelle se trouve le domaine skiable est bien entendu tenue d’assurer les secours. Mais il est évident qu’elle entendra se faire rembourser. S’il coûte moins de 200 euros de se faire secourir en bas de piste, ce n’est pas la même chose quand il convient de faire appel à un hélicoptère. Il faut alors compter environ 3 000 euros. Même avec une assurance, certains frais ne sont pas pris en compte comme le trajet entre les pistes de ski et l’hôpital.
Outre l’assurance habitation, il faut également vérifier les assurances qui peuvent parfois être comprises dans les cartes bancaires de type Visa ou encore Mastercard. Pour que cela fonctionne, il faut avoir utilisé sa carte bancaire pour la location de son matériel de ski par exemple et les plafonds de prise en charge peuvent considérablement varier d’une carte à une autre, en fonction de la formule bancaire choisie.
Certaines garanties avec la responsabilité civile, d’autres avec la carte bancaire : il est facile de se sentir perdu et de ne pas savoir au final pour quels risques on peut être couvert. Souscrire une assurance sports d’hiver (carré neige ou carte neige) coûte 3 euros par jour de ski, ce qui n’est pas si onéreux, même si on parle ici d’un coût moyen. Il est possible de souscrire au moment de réserver son séjour, directement en ligne.