Cela faisait quelques temps déjà que les particuliers s’attendaient à ce que leurs transactions effectuées sur des sites de vente en ligne, à l’instar des sites LeBonCoin, eBay ou Vinted par exemple, soient examinées à la loupe par l’administration fiscale. C’est désormais d’actualité.
Allez devoir payer des impôts sur vos ventes ?
Peut-être avez-vous déjà reçu le mail émanant des différents sites par lesquels vous effectuez des ventes. Si ce n’est pas le cas, pas de panique, les plateformes ont légalement jusqu’au 31 janvier. Assurez-vous qu’il ne soit pas arrivé dans vos spams. Car il en va de la véracité de votre déclaration fiscale. Afin de donner une seconde vie aux objets et se constituer un petit pécule, les français ont rapidement adopté les sites de vente en ligne ou les applications. Mais c’était sans compter sur l’administration fiscale qui souhaite pouvoir imposer les contribuables sur les revenus que les ventes ont pu engendrer.
Faut-il arrêter d’utiliser ces plateformes ? Non, car pour l’instant, le fisc s’intéresse principalement aux ventes de bijoux ou de métaux précieux ou encore aux antiquités. Eviter les fraudes est le motif invoqué.
Moins de 20 transactions par an et jusqu’à 3000 €
Pourtant, quel que soit l’argent que tous touchiez par ce biais, vous aurez tous les ans un petit récapitulatif de vos ventes, mais aussi de la somme totale. Attention, si seules les sommes supérieures à 3000 € par an sont susceptibles d’être imposables (hors vente de véhicules ou gros meubles d’électroménager), le nombre de ventes annuelles fait également l’objet d’une déclaration aux impôts. Voir notre guide sur le portail Impots.gouv.fr.
Sans doute ne serez-vous pas imposable, mais le fisc ne fait pas de différence, donc entre une très grosse somme et la multiplication des ventes. Vous devez faire moins de 20 transactions par an et ce, peu importe la somme (toujours en-dessous de 3 000 euros). Cela signifie que si vous avez fait 25 ventes de vêtements pour enfant, à 1 euro le vêtement, le document vous concernant va être envoyé par les plateformes à l’administration fiscale.
Quid des locations de biens immobiliers par l’intermédiaire de sites comme Airbnb ? Mieux vaut ne pas être trop gourmand. Si les revenus générés sont inférieurs à 70 000 euros annuels, vous serez imposable à hauteur de 50%. Au-delà de cette somme, vous êtes imposable au régime réel.