Un changement majeur dans l’attribution de l’aide
À partir de 2025, seuls les foyers ayant déjà perçu le chèque énergie au cours des trois dernières années continueront à le recevoir automatiquement, sous réserve de respecter les conditions de ressources. Pour les nouveaux bénéficiaires potentiels, une démarche active devient nécessaire.
Les montants en jeu
L’aide varie entre 48 et 277 euros, avec une moyenne de 150 euros par foyer. Pour une personne seule, le plafond de revenus est fixé à 11 000 euros annuels. Cette somme peut faire une réelle différence dans le budget des familles modestes face aux dépenses énergétiques.
Une procédure qui se complexifie
Les nouveaux demandeurs devront se rendre sur une plateforme dédiée et fournir plusieurs informations : numéro fiscal, point de livraison électrique et divers justificatifs. Cette multiplication des démarches administratives risque de décourager de nombreux ayants droit.
Un risque de non-recours massif
Les chiffres actuels sont alarmants : sur le million de nouveaux bénéficiaires potentiels en 2024, à peine 53 000 personnes ont effectué les démarches nécessaires. Ce taux particulièrement faible laisse présager une situation encore plus préoccupante pour 2025.
Comment vérifier son éligibilité ?
Un simulateur en ligne permet de savoir rapidement si vous pouvez bénéficier du dispositif. Les critères principaux sont le revenu fiscal de référence et la composition du foyer. N’attendez pas le dernier moment pour vérifier vos droits et constituer votre dossier.
Les usages possibles du chèque énergie
Cette aide peut servir à régler différentes factures : électricité, gaz, fioul, bois ou encore certains travaux de rénovation énergétique. Elle représente un véritable coup de pouce pour les foyers en situation de précarité énergétique.
Face à ces changements majeurs dans l’attribution du chèque énergie, il devient essentiel de s’informer et d’anticiper ses démarches pour ne pas risquer de perdre une aide précieuse dans le contexte actuel de hausse des prix de l’énergie.
