
Ces petits chargeurs qui nous accompagnent partout
Avouons-le : qui n’a jamais laissé un chargeur branché dans un coin de la maison ? C’est devenu tellement banal. Entre le chargeur de téléphone dans la chambre, celui de la tablette dans le salon et peut-être même celui de votre liseuse (si vous êtes un mordu de lecture numérique comme moi), ces petits accessoires font partie du décor.
Mais voilà, même quand ils ne chargent rien, ces appareils continuent de consommer un peu d’énergie. C’est ce qu’on appelle l’énergie vampire – un terme plutôt bien trouvé quand on y pense, puisque cette consommation se fait en silence, sans qu’on s’en aperçoive.
Alors, ça consomme combien exactement ?
Pour être honnête, pas grand-chose. Un chargeur seul branché consomme entre 0,1 et 0,5 wattheure. Pour vous donner une idée, c’est vraiment minuscule – imaginez une goutte d’eau dans une piscine. Sur un mois, même en laissant votre chargeur branché jour et nuit (je sais, on l’a tous fait), ça représente à peine quelques centimes sur votre facture d’électricité.
(Une petite parenthèse amusante : votre grille-pain en veille consomme probablement plus en une journée qu’un chargeur en un mois. Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses !)
Si c’est si peu, pourquoi s’en préoccuper ?
C’est là que ça devient intéressant. Prenez votre maison : combien de chargeurs y a-t-il en ce moment ? Ajoutez ceux de vos voisins, de votre immeuble, de votre ville… Ça commence à faire pas mal, non ? En France, tous ces petits appareils en veille représentent environ 10% de la consommation électrique d’un foyer. Ce n’est plus si négligeable, finalement.
Quelques astuces simples au quotidien
Pas besoin de devenir un expert en économies d’énergie pour agir. Tenez, l’autre jour, j’ai installé une multiprise avec interrupteur sous mon bureau. Un seul clic, et hop, plus de veille ! C’est pratique, et ça évite de jouer au contorsionniste pour atteindre les prises derrière les meubles.
Vous pouvez aussi :
– Simplement débrancher vos chargeurs quand vous ne les utilisez pas
– Regrouper vos appareils sur des multiprises à interrupteur
– Investir dans des chargeurs nouvelle génération qui se coupent automatiquement (ils sont plutôt malins ces petits nouveaux)
Une question d’habitude collective
L’autre jour, je discutais avec ma voisine qui organise des “cafés énergie” dans notre quartier. L’idée ? Partager des astuces entre voisins pour réduire notre consommation. Ce genre d’initiative montre bien que les petits gestes, quand ils sont partagés, peuvent avoir un impact réel.
Bien sûr, débrancher son chargeur ne va pas sauver la planète à lui seul. Mais c’est un peu comme le tri des déchets : si tout le monde s’y met, ça finit par compter. Et puis, c’est souvent par ces petits gestes qu’on commence à prendre conscience de notre impact sur l’environnement.
En fin de compte, que votre chargeur reste branché ou non ne changera pas grand-chose à votre facture personnelle. Mais c’est peut-être justement ça qui est intéressant : pouvoir contribuer à un effort collectif sans que ça nous coûte vraiment.