Un premier diplôme en poche : pourquoi s’arrêter là quand on ambitionne de bien gagner sa vie et de de faire un métier enrichissant ? Pour cela, une seule solution, devenir étudiant : université, grande école, BTS et autres formations sont très nombreuses. Pourtant, il n’est pas toujours possible de trouver un tel établissement près de chez ses parents et c’est souvent pour le jeune l’occasion de vivre seul (ou en colocation) pour la première fois. Comment trouver son logement étudiant, quelle typologie choisir, combien ça coûte ? Parce que vous serez peut-être bientôt concerné ou un de vos enfants, nous vous invitons à lire ce guide.

Le marché du logement étudiant en France

Qui a dit que les jeunes ne voulaient plus entendre parler du travail ? S’ils entendent sans doute le réinventer et ne pas le subir comme le font encore leurs ainés, ils sont quand même conscients qu’il faut souvent un bagage pour entrer dans la vie active. C’est pour cela que chaque année depuis 2010, la population étudiante augmente de 1%. Sur les années 2019/2020 qui marquent donc une année scolaire ou étudiante, plus de 2 700 000 personnes ont entamé des études post-bac.

Quelles sont les filières les plus appréciées par les jeunes ? Depuis quelques années, ils se tournent massivement, quand ils le peuvent, vers les écoles de commerce et de gestion, mais aussi les écoles d’ingénieur. Mais les étudiants poussant les portes des universités « classiques » ne sont pas en reste avec une augmentation là encore de 3% rien que pendant l’année 2018.

Si les jeunes entendent toujours la célèbre phrase parentale « passe ton bac d’abord » – synonyme pour eux sans doute de choix alternatif si le projet du jeune leur semble trop hasardeux – ces derniers sont de plus en plus enclins à aller bien au-delà, puisque des études prouvent que seulement 7% des personnes ayant obtenu leur baccalauréat ne poussent plus avant leur formation. Si les étudiants français font partie des études réalisées, il ne faut pas oublier les personnes venant de l’étranger pour profiter de l’enseignement et des opportunités de formations au sein de l’hexagone.

Une pénurie de logements

Sur la somme totale d’étudiants en France, 15% d’entre eux – et le chiffre est aussi en hausse – viennent des quatre coins de la planète. Bien entendu, cela ne signifie pas que presque 3 millions de jeunes sont à la recherche d’un logement étudiant. La proximité géographique entre l’habitation de leurs parents et le lieu de formation peut les inciter à rester un peu plus longtemps dans le cocon familial pendant la durée de leurs études, quitte à devoir faire un peu de trajet en voiture ou par le biais des transports en commun.

Pourtant, cela ne concerne généralement que les personnes vivant dans les grandes villes ou qui se sont résignées pour cause de proximité à faire des études tout près de leur lieu de vie. Pour les autres, il faut trouver environ 1 600 000 solutions pour qu’ils se logent pendant la durée de leurs études. Est-ce que cela est facile en France et quelles sont les solutions pour pouvoir trouver un hébergement quand on a obtenu son bac et que l’on veut poursuivre ses études ?

Quelles sont les plus grandes villes estudiantines en France ?

logements à paris

Peut-on dire que l’on peut étudier partout en France ? Certainement, selon l’orientation que l’on a choisie. Cependant, les formations ne sont pas les mêmes en fonction des régions et si l’on veut intégrer une université particulière ou encore que l’on veut exercer un métier bien précis, il faut parfois s’éloigner drastiquement de sa région natale pour poursuivre ses études. Cela fait également partie des réalités que certaines villes ont un niveau d’enseignement supérieur aux autres.

Ainsi, les universités ou les écoles parisiennes (HEC Notamment), de Lyon (l’EM), de Lille et de Bordeaux (Science Po) ont le vent en poupe auprès des jeunes et c’est notamment là qu’ils veulent se rendre pour étudier. Quand on les décrit, il n’est pas rare d’entendre que ce sont des villes estudiantines car c’est presque ce qui les caractérise. Pourtant, Grenoble, Nantes avec par exemple l’excellente école de commerce Audencia ou encore Rennes sont aussi de plus en plus recherchées depuis presque 10 ans.

Le nombre d’étudiants inscrits ne cesse de croitre. Ces villes comprennent des établissements de qualité qui se couplent à un certain cadre de vie que les futurs étudiants apprécient davantage car ils le trouvent plus à taille humaine. Est-ce que cela rend pour autant l’accès au logement plus facile pour les étudiants qui choisissent des villes de province au lieu des grandes métropoles ? Non, pas forcément.

Le loyer étudiant

On constate que toutes les villes citées plus haut et qui constituent donc la destination de la plupart des étudiants français n’ont pas assez de logements. D’autant que comme ces villes sont économiquement fortes ou en plein développement, elles sont génératrices d’emploi. De nombreux jeunes, une fois leur diplôme en poche, ne souhaitent pas forcément les quitter. Ils ne peuvent pas rester en résidence étudiante, mais s’ils ont fait le choix (ou ont dû) plébisciter l’alternative du logement privé, ils seront tentés d’y rester pour commencer leur vie active jusqu’à ce que leur situation familiale change ; ce qui supposera le plus souvent un déménagement.

Cette différence très marquée entre l’offre et la demande génère un autre phénomène : la hausse des prix demandés pour les loyers. Les propriétaires conscients qu’ils détiennent un bien convoité ne vont pas hésiter à demander 700 euros pour un appartement étudiant et cela bondit à 900 euros mensuels si l’on a porté son choix sur la capitale.

Pourquoi ne pas aller en banlieue, même s’il faudra alors ajouter le prix des transports en commun ? Cela peut être une solution, mais qui ne coûtera pas beaucoup moins cher ; la différence constatée ne dépassant pas les 20% au maximum. Quand les villes sont bien pourvues en logements ; comme cela peut être le cas de Nice ou de Montpellier ; les loyers sont un peu moins chers et on peut trouver des appartements flirtant avec les 525-550 euros mensuels.

35% des étudiants face aux prix exorbitants demandés par les propriétaires n’hésitent plus à se tourner vers la colocation ; ce qui se fait beaucoup à Nantes ; pour réduire le montant des loyers.

Les difficultés que rencontrent les étudiants en matière de logement

Quand on est pris par les révisions du baccalauréat, il est normal de moins s’intéresser aux actualités. Il existe un vrai problème à tous les niveaux dans le secteur de l’immobilier et la location étudiante ne fait pas exception. Il y a une très grande disparité entre l’offre (le nombre de logements étudiants, de places en résidence) et la demande (le nombre d’étudiants qui ont besoin de trouver une solution d’hébergement pour pouvoir suivre leurs études supérieures).

S’il existe 1 040 résidences publiques, ce que l’on peut considérer comme beaucoup, les chambres sont rapidement pourvues et sans commune mesure avec le nombre de personnes à contenter. Quand on sait que dans certaines villes, 100 étudiants ont le choix entre seulement 8 places, on comprend que le problème est sérieux. Il est donc obligatoire de se tourner vers d’autres solutions, ce qui peut parfois relever du parcours du combattant. Alors que le public est forcément moins cher, le parc privé semble donc la seule alternative quand on s’entend répondre que les places en résidences étudiantes sont toutes prises.

Autre problème qui n’arrange rien : aucun jeune ne va effectuer de démarche sans être certain d’avoir décroché son diplôme. Or, les résultats se faisant connaitre en milieu d’année, il est courant de se mettre à chercher pendant la saison estivale. L’afflux de demandes excédant l’offre, les 40% d’étudiants qui ne souhaitent pas réserver pour rien se retrouvent avec un choix très restreint, voire pas de choix du tout.

Logements étudiants : quelles sont les possibilités ?

Qu’entend-on par logement étudiant et vers quoi faut-il se tourner quand on entend continuer ses études après le Bac ?

En résidence étudiante

Trouver un logement directement sur le campus : c’est bien entendu la solution idéale. Mais il est courant de se voir opposer un refus car les places sont très convoitées. En outre, parfois, on peut réserver ce type de logements aux étudiants boursiers. Cela consiste généralement en une chambre avec des sanitaires à partager avec d’autres étudiants. Cela peut convenir à certaines personnes mais pas à d’autres.

Même si c’est sans doute ce qu’il faut regarder en premier en se rapprochant du CROUS, il est fort probable qu’il faille trouver une alternative du fait d’une offre très restreinte.

La chambre chez l’habitant

Cela consiste en le fait de vivre chez un particulier (en louant juste une chambre). Cela peut être un logement indépendant avec une porte privative ou vivre dans une chambre au sein même de la maison ou de l’appartement. Les propriétaires peuvent être une famille qui entend mettre en location une chambre vacante pour générer des revenus supplémentaires.

Mais on voit aussi des personnes âgées qui entendent faire de la location pour se sentir moins seules. Le loyer peut être moins élevé en échange de quelques services (faire des courses, un peu de ménage et…). L’étudiant le plus souvent partage les repas avec les propriétaires ce qui suppose une économie sur le poste alimentation ; ce qui n’est pas à négliger. Là encore, il faut se demander si c’est ce que l’on attend et si l’on est en capacité de dédier un peu de temps à une personne souvent en demande de discussions, par exemple.

La colocation entre différentes générations connait le succès auprès de certains jeunes notamment pour créer un lien (un étudiant aussi peut se sentir seul s’il a dû quitter les siens pour faire ses études) mais aussi pour des raisons donc économiques car le montant du loyer ne comprend généralement pas l’électricité ou encore l’abonnement internet puisqu’il est alors possible de tirer profit du wifi etc…

Ce type de solution cependant n’est choisi que par environ 10% des étudiants alors qu’il est possible de ne payer que 250 euros par mois y compris quand on fait ses études dans une ville aussi prisée que Marseille.

Le studio (meublé ou non)

Le studio est le logement le plus petit en termes de typologie. On peut aussi parler de T1 ou de T1 bis pour un logement de plus grande superficie. Cela suppose d’avoir une seule pièce (une pièce de vie comme un salon) dans laquelle l’étudiant peut installer son lit et son bureau de travail. C’est l’équivalent ce que l’on trouve dans les résidences étudiantes et 57% des étudiants se tournent vers ce choix notamment pour des raisons économiques car c’est celui qui est censé être le moins cher, même si, comme nous l’avons vu, cela n’est pas toujours vrai en fonction des villes et vis-à-vis du budget d’un étudiant en France.

Il faut alors se demander si l’on emporte ses propres meubles (ce qui suppose un certain coût), auquel cas on opte pour un logement vide, ou un meublé. C’est le propriétaire qui se charge alors de le garnir en respectant certaines normes. Il doit en effet mettre tout le mobilier et les accessoires nécessaires pour que l’étudiant ait de quoi dormir (lit, couverture et couette), de quoi se préparer à manger (plaque de cuisson, frigo avec freezer ou frigo et congélateur, assiettes, couverts et ustensiles), ranger (au moins quelques étagères)…

La liste peut se trouver très facilement sur Internet. Pour le reste, c’est le propriétaire qui décide s’il s’en tient au minimum légal ou s’il a à cœur de proposer un meublé décoré avec des accessoires supplémentaires. Quand on sait que l’on est à un endroit pour quelques mois seulement, on peut trouver la solution du meublé intéressante pour faire des économies.

L’appartement T2

appartement t2A quoi correspond un appartement T2 ? C’est un terme qui est utilisé couramment par les professionnels de l’immobilier pour désigner un logement qui comprend une pièce de vie et une chambre séparée. Cela ne prend pas en compte la présence d’une cuisine qui peut être séparée ou encore la salle de bains dans laquelle on trouvera les WC car on ne les considère pas comme des pièces.

Quand on veut avoir un espace privatif, c’est un bon choix. Le fait d’avoir une chambre à part peut être l’occasion d’installer un canapé qui s’ouvre pour se transformer en lit, et de mettre en place une colocation. Le fait de souhaiter un T2 peut répondre aussi à la volonté d’avoir plus de place quand on est déjà en couple et que l’on étudie tous les deux ou que l’un des deux est déjà dans la vie active. Il est assez rare de trouver ce type de logement en résidence étudiante et il faut donc se tourner vers le parc privé.

Opter pour la colocation étudiante

Trouver quelqu’un dans votre salon qui ronfle tous les matins ne vous fait pas rêver et vous ne souhaitez pas prendre un T2 ? Alors, il est possible, sans renoncer à la colocation, de prendre un appartement étudiant plus grand, comme un appartement T3 (deux chambres), voire plus. L’avantage de la colocation réside principalement dans le fait de partager le montant du loyer, mais aussi de ne pas se sentir seuls pendant ses études et de travailler ensemble (révisions, notamment), pour bénéficier d’une saine émulation.

Il faut pourtant mettre en place des règles de fonctionnement très claires pour déterminer le partage des tâches. Il est évident que si c’est toujours la même personne qui se charge du ménage et du nettoyage, mais aussi de la lessive, il soufflera bientôt un vent de rébellion et que des querelles peuvent éclater.

Combien coûte un logement étudiant ?

donner de l'argent

Il est impossible de donner un prix fixe pour un logement étudiant. Le choix de ce dernier va déjà être déterminé par le budget que possède le jeune chaque mois. Certains ont plus de moyens que les autres ; quand les parents les aident par exemple. Ensuite, il est évident que l’on ne paie pas la même chose quand on opte pour une chambre chez l’habitant que si l’on veut un T3.

Si l’on a un budget serré, le logement chez l’habitant est le plus économique car il est alors possible de débourser un loyer compris entre 250 et 393 euros mensuels. En partageant le loyer avec une ou plusieurs autres étudiants (colocation), on bénéficie de plus de place et surtout on paie moins cher tous les mois (moyenne de 435 euros).

Le fait de devoir se tourner vers une résidence étudiante privée plutôt que publique ou encore un bailleur privé est la solution la plus onéreuse et pourtant celle à laquelle la plupart des étudiants doivent se résoudre le plus souvent, compte tenu du marché immobilier en termes de location. Il est rare de payer moins de 570 euros pour un studio en résidence privée et cela peut dépasser les 650 euros pour un simple T2.

Comment expliquer ce tarif ? Il comprend généralement les charges (eau, électricité), ce dont l’étudiant doit s’assurer car si c’est souvent le cas en résidence, cela peut être différent chez un propriétaire lambda. Pour ce prix, le jeune peut aussi prétendre en résidence à des services annexes pratiques comme l’accès à une laverie ou encore à une salle de sport, par exemple.

Comment gérer son budget location quand on est un étudiant ?

Que ce soient les étudiants ou les autres personnes : le loyer ou le remboursement de prêt quand on achète son logement sont toujours la chose priorisée dans le budget. La peur de ne pas avoir de toit sur la tête est partagée par tous les français. Si l’on peut avoir des revenus grâce à son travail quand on est plus vieux, il n’est pas toujours possible de cumuler études et petit job. Il faut alors se contenter de certaines aides, dont celle financière des parents. Il faut alors faire le meilleur choix de logement.

Une disparité de prix selon les zones géographiques

Comme déjà évoqué plus haut dans ce guide, les étudiants ne sont pas logés à la même enseigne en fonction des villes dans lesquelles ils étudient. Il est donc important d’obtenir tous les renseignements sur le prix moyen des loyers étudiants mais aussi de se renseigner sur les différences qui existent entre les types de logement.

C’est généralement l’argent qui motive à se tourner vers l’un plutôt que vers l’autre. Des étudiants sont parfois contraints – faute de trouver un logement à prix abordable dans la ville où ils souhaitaient étudier – vers d’autres endroits en France où vivre coûte moins cher.

Des charges fixes qui impactent le budget

Le fait de vivre en résidence étudiante ou chez l’habitant suppose des charges moins élevées. Mais dans le privé, il est rare que toutes les charges fixes (eau, électricité, chauffage, abonnement internet, portable…) soient incluses. Heureusement, les propriétaires n’ont plus le droit de mettre en location des biens mal classés au niveau énergétique et ceux qui sont déjà loués ont leur loyer bloqué. C’est une bonne nouvelle pour tous les locataires, mais surtout les étudiants qui ne doivent plus hésiter entre manger et pousser un peu le thermostat pour pouvoir vivre confortablement.

Comment connaitre les charges auxquelles on va être confronté ? Il est peut-être possible de récupérer des factures venant des locataires précédents pour en avoir une petite idée ou de demander au propriétaire, mais dans le doute, il convient de faire attention à tout avant de recevoir ses premières factures ou de demander une estimation auprès des fournisseurs énergétiques notamment en fonction des équipements et de ses habitudes.

Les aides au logement quand on est étudiant

Tout payer quand on est étudiant confine parfois à l’impossibilité pure et simple. Heureusement, on peut généralement prétendre à des aides au logement. Il faut alors pour savoir si l’on est éligible et combien on peut toucher se rapprocher de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) directement sur Internet ou en se déplaçant dans les différentes antennes.

Selon la situation, trois aides peuvent être ainsi allouées aux étudiants. Cela peut être l’Aide Personnalisée au Logement (APL), ce qui constitue la plus grande majorité des cas. Mais on peut aussi obtenir l’ALS ou encore l’ALF. L’aide étant corrélée au montant du loyer en plus du niveau de ressources, il convient donc de faire un dossier de location (voir plus loin) en bonne et due forme.

Les étapes pour trouver un logement étudiant

recherche logement

Le baccalauréat vient de marquer la première étape pour pouvoir faire des études supérieures et vous devez trouver un logement étudiant. Voici quelques astuces qui peuvent vous aider à faire le meilleur choix.

Faire le point sur son budget

On peut déjà estimer le budget que l’on pourrait dédier à la location. Pour cela, savoir de quelle somme on va disposer tous les mois est important. Quand on se fait aider par ses parents, on peut par exemple savoir que l’on va avoir chaque mois un virement de X euros et il faudra alors composer avec les différentes charges inhérentes à la vie étudiante comme l’alimentation, les assurances, l’achat de livres pour les cours, les charges fixes etc…

La somme dont on dispose peut orienter vers un certain type de bien et donc une certaine typologie. En regardant sur les annonces en ligne, on a une fourchette de ce qui est proposé et on peut alors effectuer des simulations sur le site de la CAF pour voir s’il est possible de louer tel ou tel bien. Avant de regarder tout de suite les annonces dans le privé, mieux vaut toujours contacter le CROUS ou le centre d’études ou de formation pour voir si des places sont encore disponibles en résidences étudiantes, même si les chances sont maigres si l’on s’y prend pendant la saison estivale ; soit peu de temps finalement avant la rentrée, mais sait-on jamais…

Prendre contact avec le propriétaire

Vous avez trouvé un appartement et il cadre avec votre budget ? C’est une très bonne nouvelle. C’est maintenant qu’il faut être malin et faire bonne impression auprès de son potentiel futur propriétaire. Les premiers échanges (par mail, téléphone le plus souvent) sont primordiaux pour savoir quelles sont ses exigences (pas de cigarette, pas le droit de faire des trous dans les murs, de recevoir, d’avoir des animaux etc…). Si ce premier contact est positif, il faut alors évoquer le bail de location ; soit le document qui est signé par les deux parties pour signifier que l’appartement est pris. En signant ce document, chacune des deux parties a des devoirs et des obligations et un de ceux de l’étudiant est bien entendu de payer son loyer.

La solvabilité de son locataire est généralement une des inquiétudes les plus marquées chez tous les propriétaires et c’est normal. C’est notamment pour cela qu’outre la caution qui est demandée et qui correspond généralement à deux mois de loyer, voire plus, il faut une personne qui sera garante pour l’étudiant.

Un garant est-il obligatoire ?

A moins de montrer un bulletin de salaire ce qui est assez rare pour un étudiant, il faut trouver un garant quand on a peu de revenus. Le garant est une personne qui s’engage à honorer le loyer en cas de défaut de paiement et donc la personne vers laquelle le propriétaire se retourne en cas de problème. Généralement, ce sont les parents de l’étudiant ou un proche. Mais que faire quand on ne veut pas impliquer sa famille, que cette dernière n’est pas solvable ou que l’on n’en a pas ; ce qui peut toujours arriver ?

Il existe des organismes qui, en étudiant le dossier du jeune peuvent se porter garants pour lui. Ce sont généralement des structures qui peuvent même aider à trouver une location et mettre en place un contrat de location, pour éviter les tracas administratifs aux différents propriétaires privés. Une solution à laquelle penser quand on a peur de se laisser déborder et que pour autant, il est indispensable de trouver avant la rentrée son premier logement étudiant…

Caroline

Rédactrice depuis plus de 10 ans, Caroline a travaillé au sein de différentes rédactions et groupes immobiliers. Elle apporte son expertise pour disserter sur les questions immobilières et de gestion patrimoniale.