Chaque consommateur est libre, légalement, de changer de contrat d’assurance s’il trouve une offre plus intéressante aussi bien au niveau des garanties que du prix. Depuis 2020, on assiste à des changements importants du côté des assurances auto. Le prix est-il le seul critère qui pousse les conducteurs à opérer ce changement ?
Quelles raisons poussent les français à changer leur assurance auto ?
L’année 2020 a été marquée par la crise du Covid-19 et cette dernière n’est pas finie. Beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, ou ont vu leur situation économique devenir difficile. Il s’agit du premier motif qui explique les ruptures de contrat (pour 47% d’entre elles).
A cela se couple le fait que certains assureurs ne comptent pas geler le montant des cotisations de leurs assurés ; alors que d’autres le font ; bien au contraire. Une hausse pouvant aller jusqu’à 3% est prévue cette année.
Les français cherchent à économiser par tous les moyens, et se tournent donc vers la concurrence pour trouver des offres moins chères, afin de continuer à assurer leur véhicule. Ils sont en outre mécontents du manque de communication et de clarté, constatée notamment pendant le premier confinement.
Une baisse des cotisations qui n’est jamais arrivée
Pendant un certain laps de temps, les déplacements étant limités au strict minimum, ils s’attendaient à un geste de la part de leur assureur : quoi de plus normal. La non-utilisation de leur véhicule supposait à juste titre, une baisse significative de la sinistralité. Or, il n’en est rien. Une déception et une incompréhension de la part des consommateurs qui estiment avoir payé « pour rien » leurs cotisations pendant toute cette période.
Enfin, troisième raison invoquée : le télétravail. N’ayant plus besoin de se déplacer avec leur véhicule ou en ayant deux, les français ont tout bonnement décidé de revendre leur voiture ; pour minimiser les frais.
La plupart des lieux publics (restaurants, hôtels, lieux de villégiature) étant fermés pour l’instant, ils n’ont que peu de raison d’utiliser leur véhicule. Après avoir tenté ; en vain le plus souvent ; de négocier à la baisse leur contrat d’assurance automobile, de guerre lasse, ils ont pris le parti de vendre ; quitte à racheter plus tard si la situation change.